Les travailleurs de l’industrie du divertissement font valoir leurs droits à l’ère de l’IA

Dans un développement majeur pour l’industrie du divertissement, SAG-AFTRA, le syndicat représentant environ 160 000 artistes et professionnels des médias, a conclu un accord provisoire avec des labels musicaux importants, notamment Warner Music Group et Sony Music Entertainment. Cet accord, qui s’étend sur une période de cinq ans de 2021 à 2026, promet des salaires minimums améliorés et des garanties essentielles contre les applications d’IA non autorisées.

Un résumé des faits essentiels révèle que l’accord provisoire, approuvé par le comité exécutif du syndicat, vise à répondre aux préoccupations croissantes concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les médias. En particulier, le secteur musical est confronté à des défis liés aux contenus générés par l’IA qui pourraient potentiellement porter atteinte aux droits des artistes.

Une des principales stipulations du nouvel accord est la nécessité d’un consentement explicite et d’une rémunération appropriée chaque fois que la voix d’un artiste est reproduite numériquement pour une sortie musicale. Pour renforcer cette mesure, les termes « artiste », « chanteur » et « artiste interprète » sont désormais clairement définis pour représenter exclusivement les artistes humains.

Le directeur exécutif national de SAG-AFTRA, Duncan Crabtree-Ireland, a souligné l’importance de cet accord pour garantir que le véritable esprit de la musique, qui repose largement sur la créativité et l’expérience humaine authentiques, ne soit pas éclipsé par les avancées technologiques.

Outre la défense des droits des artistes face à l’IA, l’accord introduit également de meilleurs avantages en matière de santé et de retraite, ainsi qu’une part accrue des revenus de streaming allouée aux contributions.

Les prochaines semaines sont cruciales, avec un vote de ratification final des membres de SAG-AFTRA en perspective, qui déterminera l’adoption officielle de l’accord. Cette avancée marque une étape significative dans la protection de l’intégrité des professions artistiques face à un paysage numérique en évolution rapide.

Le secteur du divertissement dans son ensemble

Le secteur du divertissement englobe divers domaines tels que le cinéma, la télévision, la musique, le théâtre et les jeux. L’avancée de la technologie numérique, notamment les services de streaming, a considérablement modifié la production, la distribution et la consommation de contenus.

Prévisions du marché

Le marché mondial du divertissement devrait continuer de croître, tiré par une demande accrue de contenus, des avancées technologiques et la prolifération de plateformes numériques. L’industrie musicale, en particulier, a vu renaître sa rentabilité avec l’essor des services de streaming. Selon certains rapports de recherche de marché, le marché mondial de la musique enregistrée devrait augmenter considérablement dans les prochaines années.

Problématiques du secteur

Malgré la croissance prometteuse, l’industrie est également confrontée à des défis tels que la menace du piratage, la nécessité de protéger la propriété intellectuelle, la pression pour maintenir l’engagement du public dans un marché saturé, et la rémunération équitable des créateurs de contenus.

L’introduction de l’IA dans la création et la modification de contenus, en particulier dans la musique, soulève de nouvelles questions sur le droit d’auteur, les considérations éthiques et les éventuelles délocalisations d’emplois. L’accord récent de SAG-AFTRA avec les labels musicaux peut être perçu comme une démarche proactive visant à aborder certaines de ces problématiques.

Pour plus d’informations sur l’industrie musicale dans son ensemble et son orientation, les lecteurs intéressés pourraient visiter les sites Web d’organisations analytiques renommées telles que La Fédération Internationale de l’Industrie Phonographique (IFPI) ou L’Association de l’Industrie de l’Enregistrement Américaine (RIAA). Des liens vers d’autres agrégateurs clés de données de marché tels que Statista pourraient fournir davantage de statistiques et d’aperçus sur les tendances et prévisions du marché.

L’initiative de SAG-AFTRA visant à protéger ses membres contre les applications d’IA non autorisées n’est qu’un exemple de la manière dont les industries s’adaptent à l’intersection de la technologie et des droits des travailleurs et des créateurs. Alors que cette vague de numérisation continue de balayer le secteur du divertissement, les résultats de telles mesures seront cruciaux à observer.

The source of the article is from the blog rugbynews.at

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