Développeurs d’intelligence artificielle prennent des mesures pour protéger les démocraties

Dans un monde où l’intelligence artificielle (IA) progresse rapidement, les développeurs travaillent activement pour empêcher son utilisation abusive dans des contextes politiques. Conscientes des menaces potentielles posées par la technologie de l’IA lors des grandes élections, des entreprises de premier plan telles qu’Anthropic, OpenAI, Google et Meta prennent des mesures pour fixer des limites à son application.

OpenAI, connu pour son chatbot ChatGPT, a récemment annoncé son engagement à prévenir les abus de ses outils d’IA lors des élections. Parmi ses mesures, OpenAI interdit l’utilisation de sa technologie pour créer des chatbots imitant de vraies personnes ou institutions. De même, Google s’est engagé à limiter son chatbot d’IA, Bard, pour qu’il ne réponde pas à certaines sollicitations liées aux élections afin d’éviter les inexactitudes. Pendant ce temps, Meta, la société mère de Facebook et Instagram, a promis de mettre en place un étiquetage plus clair pour le contenu généré par l’IA sur ses plateformes afin d’aider les électeurs à distinguer les informations réelles des fausses.

Anthropic, une startup d’IA de premier plan, s’est également jointe à la cause en interdisant la campagne politique et le lobbying via son chatbot, Claude. Dans un souci de respect des règles, Anthropic émettra des avertissements ou suspendra les utilisateurs qui enfreignent ses règles. De plus, l’entreprise utilise des outils formés pour détecter et bloquer automatiquement la désinformation ainsi que les opérations d’influence.

Conscientes de la nature imprévisible du déploiement de l’IA, Anthropic a déclaré : « Nous prévoyons que l’année 2024 verra des utilisations surprenantes des systèmes d’IA – des utilisations qui n’avaient pas été anticipées par leurs propres développeurs. » Ce sentiment rejoint les préoccupations partagées par les développeurs de l’industrie, qui s’efforcent de reprendre le contrôle de leur technologie alors que des milliards de personnes participent aux élections dans le monde entier.

Bien que ces efforts en cours soient louables, l’efficacité de la restriction des outils d’IA reste incertaine face à l’avancée de la technologie. La récente introduction par OpenAI de Sora, une technologie d’IA capable de générer instantanément des vidéos réalistes, pose de nouveaux défis. De tels outils ont le potentiel de brouiller le fait et la fiction en produisant du texte, des sons et des images, soulevant d’importantes questions sur la capacité des électeurs à discerner le contenu authentique.

Cette année, au moins 83 élections devraient avoir lieu dans le monde, marquant la plus forte concentration pour les 24 prochaines années. Des pays tels que Taïwan, le Pakistan et l’Indonésie ont déjà organisé des élections, tandis que l’Inde, la plus grande démocratie du monde, se prépare pour ses prochaines élections générales au printemps. L’urgence de s’attaquer à l’utilisation responsable des outils d’IA lors de ces événements cruciaux est plus pressante que jamais.

FAQ – Mauvais usage de l’intelligence artificielle dans les contextes politiques

1. Que font les principales entreprises pour empêcher le mauvais usage de la technologie de l’IA lors des grandes élections ?
Les principales entreprises telles que OpenAI, Google, Meta et Anthropic prennent des mesures pour fixer des limites à l’application de la technologie de l’IA dans les contextes politiques.

2. Quelles mesures OpenAI a-t-il prises pour prévenir les abus de ses outils d’IA ?
OpenAI interdit la création de chatbots imitant de vraies personnes ou institutions, entre autres mesures, pour prévenir l’utilisation abusive de sa technologie d’IA lors des élections.

3. Comment Google limite-t-il l’utilisation de son chatbot d’IA, Bard, pendant les élections ?
Google s’est engagé à restreindre Bard pour qu’il ne réponde pas à certaines sollicitations liées aux élections afin d’éviter les inexactitudes.

4. Que promet Meta concernant le contenu généré par l’IA sur Facebook et Instagram ?
Meta a promis de mettre en place un étiquetage plus clair pour le contenu généré par l’IA sur ses plateformes, aidant ainsi les électeurs à distinguer les informations réelles des fausses.

5. Comment Anthropic contribue-t-il à la prévention des abus de l’IA dans les contextes politiques ?
Anthropic interdit la campagne politique et le lobbying via son chatbot, Claude. L’entreprise utilise également des outils formés pour détecter et bloquer automatiquement la désinformation ainsi que les opérations d’influence.

Définitions :
– IA : Intelligence artificielle – technologie qui permet aux machines d’imiter l’intelligence humaine.
– Chatbot : Programme informatique conçu pour simuler une conversation avec des utilisateurs humains, souvent par le biais d’interactions par texte ou par la voix.
– Désinformation : Fausses informations ou informations inexactes, souvent diffusées dans le but de tromper ou de tromper.

Liens connexes suggérés :
– OpenAI
– Google
– Meta
– Anthropic

(Source : Les informations présentées dans cet article)

The source of the article is from the blog rugbynews.at

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