Le Royaume-Uni s’engage à investir plus de 100 millions de livres pour stimuler les efforts en matière d’intelligence artificielle

Le gouvernement britannique investit plus de 100 millions de livres pour propulser les avancées du pays en matière d’intelligence artificielle (IA). Avec pour objectif de faire du Royaume-Uni un leader mondial dans cette technologie émergente, le Premier ministre Rishi Sunak vise à relever les défis et à promouvoir une utilisation responsable.

Une partie significative de l’investissement, près de 90 millions de livres, sera allouée à la mise en place de neuf centres de recherche dans diverses universités du pays. Ces centres serviront de lieux d’innovation et de collaboration, favorisant ainsi les avancées dans la recherche en IA. De plus, le Royaume-Uni établira un partenariat avec les États-Unis pour garantir une utilisation responsable et éthique de l’IA.

La réponse du gouvernement à une récente consultation sur la réglementation de l’IA, qui sera publiée mardi, détaillera le plan d’investissement. Parmi les fonds alloués, 10 millions de livres seront dédiés au soutien des organismes de régulation dans leur supervision des technologies de l’IA. De plus, 19 millions de livres seront investis dans 21 projets visant à développer des technologies d’apprentissage automatique pour améliorer la productivité.

Bien que n’étant pas pressé de légiférer sur la sécurité de l’IA, le gouvernement britannique reconnaît la nécessité d’imposer des exigences aux modèles d’IA avancés à usage général. Ces modèles ont un potentiel d’utilisation considérable et méritent donc une attention particulière. L’année dernière, Sunak a organisé un sommet sur la sécurité de l’IA, mettant l’accent sur les risques liés à cette technologie, tels que la facilitation des cyber-attaques et les menaces potentielles pour l’humanité.

En plus de ces efforts, le Royaume-Uni et la France organiseront conjointement une conférence axée sur la lutte contre les « hackers à louer » et l’utilisation malveillante d’outils de cybercriminalité commerciaux. Cette réunion internationale devrait attirer des représentants de 35 nations, mettant en évidence l’importance mondiale de la prise en compte des problèmes de cybersécurité.

L’engagement du Royaume-Uni à développer les capacités en matière d’IA est en ligne avec l’agenda du Parti travailliste, actuellement opposant lors des prochaines élections générales. Le secrétaire à la technologie du parti, Peter Kyle, participera à des discussions avec le gouvernement américain et les acteurs clés de l’industrie lors de sa visite à Washington DC, démontrant ainsi une reconnaissance généralisée de la signification de l’IA.

En consacrant des ressources conséquentes à la recherche, à la collaboration et à la réglementation en matière d’IA, le Royaume-Uni est prêt à jouer un rôle de premier plan dans la définition de l’avenir de l’intelligence artificielle, tout en veillant à son utilisation responsable et éthique.

FAQ :

Q : Dans quoi le gouvernement britannique investit-il ?
R : Le gouvernement britannique investit plus de 100 millions de livres dans les avancées de l’intelligence artificielle (IA).

Q : Quel est l’objectif de cet investissement ?
R : L’objectif de cet investissement est de faire du Royaume-Uni un leader mondial dans la technologie de l’IA et de promouvoir son utilisation responsable.

Q : Comment l’investissement sera-t-il alloué ?
R : L’investissement sera alloué à la mise en place de neuf centres de recherche dans diverses universités du pays, au soutien des organismes de régulation dans la supervision des technologies de l’IA et au développement de technologies d’apprentissage automatique.

Q : Quel rôle joueront les centres de recherche ?
R : Les centres de recherche serviront de lieux d’innovation et de collaboration, favorisant ainsi les avancées dans la recherche en IA.

Q : Avec qui le Royaume-Uni formera-t-il un partenariat ?
R : Le Royaume-Uni formera un partenariat avec les États-Unis pour garantir une utilisation responsable et éthique de l’IA.

Q : Quels sont certains des risques liés à l’IA ?
R : Certains des risques liés à l’IA incluent la facilitation des cyber-attaques et les menaces potentielles pour l’humanité.

Q : Le Royaume-Uni va-t-il se précipiter dans la législation sur la sécurité de l’IA ?
R : Non, le gouvernement britannique reconnaît la nécessité d’une réflexion approfondie et d’exigences concernant les modèles d’IA avancés à usage général.

Q : Quels autres efforts sont déployés pour faire face aux problèmes de cybersécurité ?
R : Le Royaume-Uni et la France organiseront conjointement une conférence axée sur la lutte contre les « hackers à louer » et l’utilisation malveillante d’outils de cybercriminalité commerciaux, avec la participation de représentants de 35 nations.

Q : Comment le Parti travailliste est-il lié à l’engagement du Royaume-Uni envers le développement de l’IA ?
R : Le Parti travailliste, actuel opposition lors des prochaines élections générales, partage l’engagement du Royaume-Uni envers le développement des capacités en matière d’IA.

Termes clés/Jargon :

– Intelligence Artificielle (IA) : La simulation de l’intelligence humaine par des machines pour effectuer des tâches qui nécessiteraient normalement une intelligence humaine.
– Apprentissage Automatique : Une sous-catégorie de l’IA qui implique le développement d’algorithmes permettant aux ordinateurs d’apprendre et de faire des prédictions basées sur les données sans programmation explicite.
– Cyber-attaques : Des tentatives délibérées et malveillantes d’exploiter des systèmes informatiques, des réseaux ou des appareils.
– Cybersécurité : La protection des systèmes informatiques et des réseaux contre les attaques, les dommages ou l’accès non autorisé.

Liens connexes suggérés :

Centres de recherche
Gouvernement des États-Unis
Université d’Oxford
Université de Cambridge
Massachusetts Institute of Technology

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