Le chancelier allemand encourage l’interdiction du parti d’extrême droite AfD dans une vidéo truquée

Dans une récente vidéo adressée à la nation, une personne ressemblant au chancelier allemand Olaf Scholz soutient l’interdiction du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Cependant, la vidéo s’avère être un deepfake, créé par des activistes utilisant la technologie de l’intelligence artificielle pour capitaliser sur les préoccupations croissantes concernant l’influence du parti. Cette vidéo, ainsi que d’autres tactiques de campagne telles que des fausses photos d’identité judiciaire de membres de l’AfD, ont été publiées par le Centre for Political Beauty, un groupe d’art-activisme.

L’Allemagne connaît une vague de momentum appelant à l’interdiction de l’AfD suite à un reportage exposant une réunion secrète entre des membres de l’AfD, des néo-nazis et d’autres extrémistes. Des milliers d’Allemands ont rejoint les manifestations contre le parti, et la possibilité d’interdire l’AfD est désormais discutée avec prudence au plus haut niveau du gouvernement.

Cependant, l’interdiction d’un parti politique en Allemagne est un processus complexe et controversé. Bien que la loi constitutionnelle allemande autorise l’interdiction des partis qui cherchent à « saper ou abolir » l’ordre démocratique, des défis juridiques et une opposition publique constituent des obstacles importants. Ulrich Mäurer, un sénateur principal de la faction SPD, a exprimé son soutien à l’interdiction de l’AfD dans des États spécifiques, ce qui pourrait être une première étape potentielle vers une interdiction nationale.

La campagne de vidéos deepfake utilisant l’image du chancelier Scholz a suscité des inquiétudes parmi les responsables de l’AfD, qui soupçonnent que les opposants recourent à des tactiques déloyales pour entraver la popularité du parti. Le Centre for Political Beauty défend la campagne comme une forme d' »art politique radical » visant à faire pression sur le gouvernement pour qu’il adopte une position plus ferme contre l’extrémisme de droite.

Alors que des appels à l’interdiction de l’AfD circulent depuis des années, les récentes révélations sur les réunions de ses membres avec des néo-nazis ont intensifié le débat. Cependant, les experts mettent en garde contre les risques juridiques d’une interdiction, en citant la tentative infructueuse d’interdire le parti d’extrême droite NPD en 2003. Malgré la controverse, l’AfD continue de gagner en popularité dans les sondages, alimentée par un sentiment anti-immigrants et une frustration envers le gouvernement de coalition dans l’est de l’Allemagne.

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