Assurer une gouvernance mondiale inclusive de l’IA : l’urgence de l’implication de l’ONU

L’année 2023 restera sans aucun doute dans les mémoires comme un moment clé de l’histoire de l’intelligence artificielle (IA). Avec l’émergence de l’IA générative et sa progression rapide, l’IA a capté l’attention du public et est désormais une force motrice majeure dans divers aspects de la société. De l’éducation aux soins de santé en passant par les arts, l’impact de l’IA est indéniable. Cependant, à mesure que l’IA continue d’évoluer et de façonner le monde dans lequel nous vivons, la nécessité d’une gouvernance mondiale efficace devient de plus en plus urgente.

Bien que des efforts significatifs aient été déployés par le G7, l’Union européenne et les États-Unis pour établir des initiatives et des forums réglementaires, ces efforts restent fragmentés et ne représentent pas la communauté internationale. La voix du Sud mondial, confronté à des défis et à des perspectives uniques, est en grande partie absente du discours sur la gouvernance de l’IA. Pour véritablement relever les défis complexes posés par l’IA, une approche globale coordonnée et inclusive est essentielle.

Reconnaissant la nécessité d’une gouvernance inclusive, les Nations Unies ont pris une mesure significative en établissant l’Organe consultatif de haut niveau sur l’IA de l’ONU. Composé de 38 personnes issues de divers horizons et expertises, cet organe vise à analyser et à formuler des recommandations pour remédier au déficit de gouvernance mondiale en matière d’IA.

Dans leur rapport intérimaire récemment publié, l’Organe consultatif propose cinq principes qui devraient ancrer la gouvernance de l’IA. Tout d’abord, les solutions doivent être adaptées au contexte global diversifié, en reconnaissant les risques potentiels pour les droits et libertés. De plus, l’IA doit être gouvernée dans l’intérêt public, en tenant compte de l’équité, de la durabilité et du bien-être individuel. L’harmonisation des cadres réglementaires à travers les régions est cruciale pour une gouvernance mondiale efficace, tout en veillant à l’agence, à la confidentialité et à la sécurité des données. Enfin, la gouvernance de l’IA devrait être fermement ancrée dans des principes universellement acceptés tels que la Charte des Nations Unies et le droit international des droits de l’homme.

Aborder les défis de la gouvernance de l’IA nécessite une approche multiforme. L’accès à la puissance de calcul, aux données et aux compétences doit être démocratisé afin d’assurer une participation large. Le renforcement des capacités pour les infrastructures essentielles, en particulier dans le Sud mondial, est nécessaire. De plus, il est impératif de faire face aux risques connus et inconnus liés au développement, au déploiement et à l’utilisation de l’IA. Des évaluations objectives de la trajectoire et de l’impact de l’IA sont nécessaires pour éclairer les politiques et la réglementation, tandis qu’un observatoire analytique peut aider les décideurs à se tenir informés de l’impact de l’IA sur la société.

Ces recommandations ne sont que le début. L’implication de l’ONU dans la gouvernance de l’IA offre une opportunité de collaboration mondiale, garantissant que le potentiel de l’IA est exploité tout en atténuant ses risques. Le temps est essentiel, et il est crucial que les gouvernements, les organisations et les individus s’engagent dans la définition de l’avenir de la gouvernance de l’IA. Ce n’est qu’en unissant nos efforts que nous pourrons créer un écosystème de l’IA sûr, équitable et responsable qui profite à tous, maintenant et pour les générations à venir.

The source of the article is from the blog j6simracing.com.br

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