Ankara ouvre la voie à des discussions tournées vers l’avenir avec un événement inclusif prévu pour les 23 et 24 mai, conçu pour accueillir à la fois des participants physiques et virtuels. La réunion invite un public diversifié, avec une attention particulière portée aux lycéens et aux étudiants universitaires, et met en avant plus de 70 orateurs répartis sur 20 sessions provenant des sphères nationale et internationale.
En intégrant l’apprentissage à l’ère numérique, les participants auront l’opportunité de gagner des certificats grâce à un engagement en ligne ou en personne. La session phare, comme détaillé par le porte-parole de l’événement, examinera la trajectoire de l’intelligence artificielle (IA) en Turquie et au Royaume-Uni, réunissant des experts des deux nations.
L’évolution des thèmes de l’événement au fil des ans reflète un voyage allant de ne pas être en retard pour le futur, à courir vers celui-ci, et maintenant, à être présent dans le futur. Le porte-parole s’est dit enthousiaste quant à la focalisation intensive de deux jours sur l’IA lors de l’événement, visant à explorer les ambitions de la Turquie dans ce domaine de pointe.
Éradiquant les peurs et embrassant la compréhension, l’organisation à but non lucratif derrière l’événement, connue comme la première du genre en Turquie pour l’IA, a pour mission de démanteler les idées fausses entourant la technologie. Revendiquant un effectif de près de 300 professionnels divers, l’organisation opère dans 18 secteurs différents, dont l’énergie, le sport et l’agriculture.
Dans une démarche révolutionnaire, le Conseil de l’Europe, célébrant son 75e anniversaire, a tenu une session à Strasbourg où les ministres des affaires étrangères des États membres ont adopté le premier traité international sur l’IA. Prévue pour être signée à Vilnius en septembre, ce traité juridiquement contraignant met l’accent sur le respect des droits de l’homme internationaux, la démocratie et l’État de droit lors du déploiement de solutions d’IA. Il veille à ce que les États membres soient prudents quant aux risques pour les droits de l’homme, qu’ils respectent les principes d’égalité et de non-discrimination, et protègent la vie privée dans le contexte des applications d’IA.