Méta innove avec des données publiques pour améliorer les algorithmes d’IA

Contenu public pour l’entraînement de l’intelligence artificielle
Meta Platforms Inc. a lancé une nouvelle initiative pour exploiter les données publiques disponibles sur Facebook et Instagram afin d’améliorer leurs modèles d’IA. Le contenu généré par les utilisateurs, tel que les photographies, les vidéos et les commentaires, deviendra un matériel éducatif pour ces systèmes d’IA. Dans le cadre de cette démarche, des préoccupations concernant les implications en matière de confidentialité ont été exprimées, principalement par le Centre européen des droits numériques.

ONG européenne soulève des préoccupations
L’organisation à but non lucratif basée en Autriche a tiré la sonnette d’alarme concernant les projets de Meta d’utiliser des données d’utilisateurs collectées depuis 2007, y compris des données publiques et non divulguées, pour alimenter leur technologie d’IA encore non spécifiée. Ils ont également souligné le manque de transparence de Meta concernant les sources de ces informations.

La démarche proactive de l’UE en matière d’IA et de confidentialité
Avant la visibilité accrue de l’IA à travers des plateformes comme ChatGPT d’OpenAI, les géants technologiques examinaient déjà les questions de confidentialité, notamment au sein de l’UE. L’Union européenne a depuis adopté une législation complète sur l’IA pour protéger les données personnelles, établissant des règles strictes pour les développeurs d’IA et leur utilisation de la technologie.

L’assurance de Meta et les options pour les utilisateurs
Meta, la société mère des principaux réseaux sociaux, a assuré que la formation de son IA se limitera aux données publiques. De plus, ils ont mentionné le traitement des informations des personnes apparaissant dans les publications d’utilisateurs mais n’ayant pas de profil sur leurs réseaux.

La formation de l’IA implique l’utilisation de vastes ensembles de données permettant au système d’identifier des motifs et d’améliorer la précision. Par exemple, Meta pourrait utiliser les données pour affiner les recommandations de contenu ou apprendre à partir des images téléchargées par les utilisateurs.

Pour contrer les problèmes potentiels de confidentialité en Europe et dans certaines parties des États-Unis, Meta a expliqué que les utilisateurs ont la possibilité de s’opposer à l’utilisation de leurs données personnelles dans la formation de l’IA. Sur Facebook, cela implique de naviguer dans les paramètres de la section « Politique et confidentialité » et de s’opposer formellement via un formulaire. Les utilisateurs d’Instagram doivent parcourir les paramètres de leur profil pour accéder à la politique de confidentialité et exprimer leur opposition de manière similaire. Cependant, ces fonctionnalités de désinscription sont en partie limitées géographiquement.

The source of the article is from the blog procarsrl.com.ar

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