L’alliance entre les États-Unis et le Royaume-Uni pour la sécurité et le test de l’IA

Dans une démarche révolutionnaire, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont annoncé un nouveau partenariat axé sur la science de la sécurité de l’intelligence artificielle (IA). Cette collaboration survient alors que les inquiétudes concernant les prochaines versions de nouvelle génération de l’IA continuent de croître. La secrétaire au Commerce Gina Raimondo et la secrétaire britannique à la Technologie Michelle Donelan ont signé un protocole d’entente à Washington, scellent ainsi leur engagement à développer conjointement des tests de modèles d’IA avancés.

La signification de ce partenariat réside dans la reconnaissance que l’IA est la technologie déterminante de notre génération. Raimondo a souligné que cette collaboration accélérera le travail des instituts des deux pays pour aborder les risques pour la sécurité nationale et la société en général. En mettant à profit leur expertise et leurs ressources, les États-Unis et le Royaume-Uni visent à garantir le développement sûr et responsable de l’IA.

Dans le cadre de cette initiative, les deux pays ont établi des instituts de sécurité de l’IA dirigés par le gouvernement. En octobre, la Grande-Bretagne a annoncé le lancement de son institut, qui se concentre sur l’examen et le test de nouveaux types d’IA. Ensuite, les États-Unis ont déclaré leur propre institut de sécurité en novembre, ciblant spécifiquement l’évaluation des risques posés par les modèles d’IA de pointe. Avec la participation de plus de 200 entreprises et entités, l’institut américain a déjà réalisé des progrès significatifs dans ce domaine.

Dans le cadre du partenariat officiel, les États-Unis et le Royaume-Uni mèneront des exercices de test conjoints sur des modèles d’IA accessibles au public. De plus, ils envisagent des échanges de personnel entre leurs instituts respectifs pour favoriser le partage des connaissances et la collaboration. De plus, les deux pays cherchent à nouer des partenariats similaires avec d’autres nations, reconnaissant que la coopération mondiale est nécessaire pour garantir la sécurité de l’IA.

Cette collaboration entre les États-Unis et le Royaume-Uni est la première du genre dans le monde, soulignant l’urgence de traiter les risques liés à l’IA. Comme l’a souligné Donelan, l’IA a un énorme potentiel pour relever les défis mondiaux pressants, mais seulement si les risques associés sont gérés de manière adéquate. Un domaine particulier de préoccupation est l’IA générative, qui peut générer du texte, des photos et des vidéos en fonction de prompts ouverts. Bien que cette technologie soit prometteuse, des inquiétudes subsistent quant à son impact potentiel, tel que le remplacement d’emplois et le risque de surpasser les humains.

La secrétaire au Commerce Raimondo a souligné la nécessité d’une action rapide, car la prochaine vague de modèles d’IA, avec des capacités nettement améliorées, est à l’horizon. Les deux pays ont identifié des domaines spécifiques de concentration et de spécialisation pour aborder efficacement les défis à venir. Raimondo prévoit de soulever les préoccupations concernant l’IA lors d’une prochaine réunion du Conseil du commerce et de la technologie entre les États-Unis et l’Union européenne, mettant en relief davantage l’engagement à traiter les risques liés à l’IA au niveau international.

En octobre, le président Biden a signé un décret visant à réduire les risques liés à l’IA, démontrant l’engagement du gouvernement américain envers le développement responsable de l’IA. Le Département du Commerce a également proposé des réglementations exigeant que les entreprises de cloud américaines évaluent si des entités étrangères accèdent aux centres de données américains pour former des modèles d’IA. De manière similaire, le Royaume-Uni a alloué plus de 100 millions de livres sterling pour des initiatives liées à l’IA, soulignant l’engagement du pays à exploiter le potentiel de l’IA tout en atténuant les risques.

Grâce à ce partenariat, les États-Unis et le Royaume-Uni prévoient de partager des informations cruciales sur les capacités de l’IA et les risques associés. Ils envisagent également de collaborer sur la recherche technique liée à la sécurité et la sûreté de l’IA. En mutualisant leurs connaissances et leurs ressources, les deux pays espèrent établir un précédent mondial pour le développement responsable de l’IA.

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