Industrie des semi-conducteurs en Chine : une croissance qui suscite la concurrence et des inquiétudes quant à la surcapacité

La rapide expansion de la production de semi-conducteurs en Chine constitue un défi majeur pour les entreprises occidentales opérant sur le marché chinois. Les analystes du Deutsche Bank Research, dans leur récent rapport intitulé « Semi-conducteurs : à quoi s’attendre en 2024 », mettent en évidence l’essor agressif de l’industrie des semi-conducteurs en Chine et expriment des inquiétudes quant à une éventuelle surcapacité à moyen terme.

Le rapport met l’accent sur l’impact des avancées de la Chine sur les entreprises occidentales vendant en Chine, intensifiant la concurrence et soulevant des questions sur les dynamiques futures du marché. Bien que les efforts de la Chine soient louables, des préoccupations subsistent quant à la scalabilité de ses puces avancées. Les équipements obsolètes restent un obstacle à une scalabilité élevée, obligeant les fabricants chinois tels que SMIC et Hua Hong à s’appuyer sur des noeuds hérités et des équipements plus anciens fournis par des fournisseurs tels que ASML.

Pendant ce temps, les pays occidentaux, en particulier les États-Unis, prennent également des mesures stratégiques pour renforcer leur industrie des semi-conducteurs. La loi CHIPS des États-Unis, par exemple, est une initiative qui alloue une part importante de son budget à l’encouragement de la production nationale de puces. Avec 280 milliards de dollars alloués pour réduire l’écart de coût de la délocalisation, les États-Unis visent à construire une chaîne d’approvisionnement autosuffisante et à réduire leur dépendance vis-à-vis des marchés étrangers.

Pour soutenir cette initiative, les États-Unis prévoient d’établir six nouvelles usines de fabrication de semi-conducteurs, dont deux par la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSM) en Arizona, ainsi que des installations de SK Hynix, Samsung, Intel et Micron dans différents États. Ces usines visent à contribuer à une croissance de la capacité de 6% d’une année sur l’autre en 2024.

De même, l’Union européenne a pris des mesures pour améliorer son industrie des semi-conducteurs grâce à la loi EU Chips. Avec une allocation de 43 milliards d’euros de fonds publics et privés, l’UE vise à doubler sa part de marché mondiale et à atteindre une production de 2 nanomètres. Bien qu’il y ait 68 nouveaux projets dans le cadre de cette initiative, les progrès restent limités pour l’instant.

Au milieu de la concurrence qui s’intensifie, des préoccupations concernant la surcapacité planent à l’horizon. L’Association de l’industrie des semi-conducteurs estime qu’il faudrait des investissements initiaux astronomiques pour construire une chaîne d’approvisionnement autosuffisante pour chaque région afin de répondre à la demande mondiale actuelle.

Alors que le paysage mondial des semi-conducteurs évolue, la Chine et les économies occidentales se positionnent pour sécuriser leur place dans cette industrie cruciale. Les avancées réalisées dans les deux régions façonneront sans aucun doute le marché des semi-conducteurs dans les années à venir, affectant non seulement la dynamique de la concurrence, mais aussi l’avenir de l’innovation technologique.

Foires aux questions :

1. Quelle est la principale préoccupation exprimée dans le rapport du Deutsche Bank Research intitulé « Semi-conducteurs : à quoi s’attendre en 2024 » ?
– Le rapport met en évidence l’essor agressif de la production de semi-conducteurs en Chine et exprime des inquiétudes quant à une éventuelle surcapacité à moyen terme.

2. Quel impact les avancées de la Chine dans l’industrie des semi-conducteurs ont-elles sur les entreprises occidentales vendant en Chine ?
– Les avancées de la Chine dans l’industrie des semi-conducteurs intensifient la concurrence pour les entreprises occidentales et soulèvent des questions sur les dynamiques futures du marché.

3. Quelles sont certaines des préoccupations concernant la scalabilité des puces avancées de la Chine ?
– On craint que les équipements obsolètes de la Chine ne limitent une scalabilité élevée, obligeant les fabricants chinois à s’appuyer sur des noeuds hérités et des équipements plus anciens fournis par des fournisseurs.

4. Quelles mesures stratégiques les États-Unis prennent-ils pour renforcer leur industrie des semi-conducteurs ?
– Les États-Unis mettent en œuvre la loi CHIPS, qui alloue une part importante de son budget à l’encouragement de la production nationale de puces. Elle vise à construire une chaîne d’approvisionnement autosuffisante et à réduire la dépendance vis-à-vis des marchés étrangers.

5. Comment les États-Unis prévoient-ils de soutenir leur initiative pour l’industrie des semi-conducteurs ?
– Les États-Unis prévoient d’établir six nouvelles usines de fabrication de semi-conducteurs, dont deux par la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSM) en Arizona, ainsi que des installations de SK Hynix, Samsung, Intel et Micron dans différents États.

6. Quelles mesures l’Union européenne a-t-elle prises pour améliorer son industrie des semi-conducteurs ?
– L’Union européenne a mis en œuvre la loi EU Chips, allouant 43 milliards d’euros de fonds publics et privés pour améliorer son industrie des semi-conducteurs et atteindre une production de 2 nanomètres.

7. Quelle inquiétude plane à l’horizon au milieu de la concurrence croissante dans l’industrie des semi-conducteurs ?
– Les préoccupations concernant la surcapacité sont une préoccupation majeure, car il faudrait d’importants investissements initiaux pour construire une chaîne d’approvisionnement autosuffisante pour chaque région afin de répondre à la demande mondiale.

The source of the article is from the blog revistatenerife.com

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