L’intelligence artificielle (IA) générative a le potentiel de révolutionner les lieux de travail en automatisant les tâches et en augmentant la productivité. Cependant, si certaines professions peuvent bénéficier d’une productivité accrue et de salaires plus élevés, d’autres risquent d’être déplacées et de voir leurs salaires baisser.
Selon une enquête de PwC, un quart des chefs d’entreprise mondiaux prévoient une réduction d’au moins 5 % des effectifs grâce au déploiement de l’IA générative cette année. Les industries telles que les médias et le divertissement, la banque, les assurances et la logistique sont les plus susceptibles de prédire des pertes d’emplois dues aux outils d’IA de pointe.
Goldman Sachs prévoit que les systèmes d’IA générative automatiseront un quart du travail effectué aux États-Unis et dans la zone euro, ce qui entraînera une augmentation potentielle de 7 % du produit intérieur brut mondial sur une décennie. Cependant, cette technologie présente également une « perturbation significative » sur le marché du travail, mettant environ 300 millions de travailleurs à temps plein en danger d’automatisation.
Les professions hautement qualifiées, traditionnellement considérées comme immunisées contre l’automatisation, sont désormais confrontées à une perturbation potentielle. Les algorithmes d’IA avancés peuvent compléter ou remplacer des rôles qui nécessitent un jugement nuancé, une résolution créative de problèmes ou une interprétation complexe des données, ce qui peut aggraver les inégalités au sein et entre les professions.
L’impact de l’IA générative sur le marché du travail sera inégal. Les professions fortement exposées à l’IA, pour lesquelles les tâches peuvent être autonomes, risquent de connaître une demande de main-d’œuvre réduite et des salaires plus bas. En revanche, les emplois qui nécessitent une supervision humaine de l’IA pourraient connaître une augmentation de la productivité, ce qui entraînerait une demande de main-d’œuvre et des salaires plus élevés pour les travailleurs en place.
Cependant, cela pourrait aggraver les inégalités de revenus et de richesse. Les travailleurs capables d’exploiter l’IA pourraient bénéficier d’une productivité et de salaires plus élevés, tandis que d’autres restent en arrière. L’adoption de l’IA par les entreprises entraînera également une augmentation des rendements du capital, ce qui tend à favoriser les plus aisés.
Des facteurs tels que le niveau d’éducation et l’âge joueront un rôle significatif dans la transformation axée sur l’IA. Les travailleurs diplômés de l’université sont mieux préparés à la transition des emplois à risque vers les emplois hautement complémentaires, tandis que les travailleurs plus âgés peuvent être plus vulnérables aux perturbations.
Bien que l’IA offre un potentiel de croissance plus élevé et une demande de main-d’œuvre accrue, elle comporte également des risques d’inégalités. Le pouvoir transformateur de l’IA générative doit être exploité de manière responsable, en veillant à ce que les avantages soient largement partagés et que les travailleurs soient équipés pour s’adapter à l’évolution du paysage du travail.
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