Les nouvelles technologies posent des défis dans la lutte contre la désinformation en période électorale

Dans la prochaine saison électorale, la propagation de la désinformation est devenue une préoccupation majeure pour des individus comme Jency Jacob, Rédacteur en chef de BoomLive. Alors que Jacob et son équipe travaillent activement pour lutter contre les fausses informations propagées sur Internet et les réseaux sociaux, l’avènement de l’intelligence artificielle (IA) a compliqué les choses.

L’un des plus grands défis de cette saison électorale est l’utilisation de nouvelles technologies, telles que l’IA, par différentes parties. Lors des récentes élections régionales, il y a eu une recrudescence de l’utilisation de l’audio cloné généré par l’IA pour tromper les électeurs. À mesure que la technologie devient de plus en plus avancée, il devient de plus en plus difficile de détecter de telles tromperies.

Dans le contexte indien, il y a eu une augmentation de l’utilisation de « faux bon marché », mais pas encore de deepfakes. Jacob souligne un incident spécifique impliquant un extrait audio vidéo qui est devenu viral l’année dernière. L’extrait présentait une fausse voix off de l’acteur renommé Amitabh Bachchan posant une question diffamatoire à un participant lors d’une émission de télévision populaire. Le contenu était préjudiciable car il présentait alors le ministre en chef du Madhya Pradesh, Shivraj Singh Chouhan, comme un criminel. Malgré les efforts pour prouver son authenticité, l’extrait avait déjà été visionné et partagé par des millions de personnes, causant des dommages importants.

Pour faire face à ces défis, l’équipe de Jacob collabore avec l’équipe de désinformation chez Meta, qui comprend Facebook, WhatsApp et Instagram. Ils travaillent à identifier les deepfakes, bien que le sort du contenu signalé reste incertain. Google, en revanche, se révèle être une entité frustrante à traiter car ils ne coopèrent pas et leurs algorithmes restent opaques.

Google, cependant, nie les allégations de négligence de la modération du contenu. Ils déclarent que leur système de recommandation est basé sur des principes qui ont fait leurs preuves. La société affirme que ses systèmes sont continuellement mis à jour et que la modération du contenu est une combinaison de processus d’examen manuels et automatisés.

À l’approche de la saison électorale, il est important d’évaluer de manière réaliste la propagation potentielle de la désinformation. Le nombre de notifications de suppression peut augmenter et il peut y avoir une pression sur les entreprises technologiques pour supprimer des actualités inconfortables. Alors que Google peut résister à de telles pressions, un initié senior de Google reconnaît que la demande de contrôle et de suppression de l’information augmente lorsque les politiciens sont au pouvoir.

En conclusion, l’avènement de nouvelles technologies comme l’IA pose d’importants défis dans la lutte contre la désinformation lors des saisons électorales. Malgré les efforts de personnes comme Jency Jacob, la propagation de fausses informations reste une préoccupation, surtout lorsque des entités puissantes comme Google ne parviennent pas à collaborer efficacement pour combattre ce problème.

The source of the article is from the blog coletivometranca.com.br

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