Le gouvernement albanais propose une législation pour réglementer l’IA dans des environnements à haut risque

Le gouvernement albanais entreprend ses premières démarches pour réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans des environnements à haut risque tels que l’application de la loi, le recrutement professionnel et les soins de santé. Pour ce faire, un nouvel organe consultatif sera créé en collaboration avec des experts gouvernementaux, industriels et universitaires afin de développer un cadre législatif efficace. L’objectif est de définir ce qui constitue des technologies à haut risque et leurs applications dans divers secteurs.

Dans le cadre de cette législation proposée, le gouvernement se concentrera sur les technologies qui ont un impact sur la vie des gens et leurs perspectives futures. Le ministre de l’Industrie et des Sciences, Ed Husic, a déclaré : « Ces technologies vont façonner notre façon de travailler, les performances de l’économie et notre mode de vie. Ce que nous devons donc garantir, c’est que l’IA fonctionne comme prévu et que les gens aient confiance en cette technologie. »

De nombreux pays sont aux prises avec les préoccupations éthiques et morales entourant l’IA tout en encourageant l’innovation. En Australie, McKinsey estime que l’IA pourrait contribuer entre 1,1 billion et 4 billions de dollars à l’économie d’ici le début des années 2030. Cependant, on reconnaît de plus en plus les risques et les préjudices potentiels de l’IA, ce qui suscite des débats et des discussions au sein de la communauté technologique.

L’approche du gouvernement albanais privilégiera initialement les technologies à haut risque, laissant les applications à faible risque non réglementées. Ils surveillent de près l’AI Act de l’Union européenne et sont ouverts à l’adoption de mesures similaires si elles s’avèrent efficaces pour garantir la sécurité et protéger les perspectives futures des individus.

Une considération clé pour le nouvel organe consultatif sur l’IA sera de lutter contre les biais algorithmiques, qui peuvent entraîner des résultats discriminatoires. Des exemples ont été cités dans le document de discussion publié par le ministère de l’Industrie, notamment les agences chargées de l’application de la loi qui se fient à des modèles d’IA biaisés et les algorithmes de recrutement qui favorisent les candidats masculins par rapport aux femmes.

La législation proposée en Albanie reflète une réponse mesurée et appropriée à la réglementation de l’IA dans des environnements à haut risque. Elle vise à trouver un équilibre entre la promotion des avancées technologiques et la garantie de responsabilité et de transparence dans l’utilisation de l’IA dans tous les secteurs.

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