Les chercheurs européens se précipitent pour établir une cryptographie quantique sécurisée

Les chercheurs européens sont à la pointe de la cryptographie quantique sécurisée, une technologie cruciale pour protéger les données personnelles et les appareils numériques de la décryptage à l’ère post-quantique. Cependant, alors que les États-Unis intensifient leurs efforts pour établir des normes quantiques, les chercheurs européens pourraient devoir renoncer à leurs droits de propriété intellectuelle en échange d’une voix dans le processus d’établissement des normes.

L’Union européenne (UE) est en train de construire son écosystème de supercalculateurs et d’ordinateurs quantiques, mais la course internationale aux normes de cryptographie post-quantique a déjà commencé. Le non-définition et l’affirmation des normes européennes pourraient entraîner un désavantage concurrentiel, une influence diminuée, des vulnérabilités potentielles en matière de sécurité et des opportunités manquées pour l’innovation transfrontalière, selon Markus Pflitsch, physicien quantique et fondateur de Terra Quantum AG.

En février 2022, l’UE a présenté une stratégie de normalisation pour renforcer sa voix dans les processus internationaux d’établissement des normes pour la technologie quantique. Cependant, malgré la volonté de l’UE de garantir sa souveraineté technologique, elle semble reléguée à un rôle secondaire dans la détermination des normes techniques de cette technologie perturbatrice.

Les chercheurs européens ont joué un rôle central dans la conception et l’évaluation des compétitions cryptographiques, y compris la cryptographie post-quantique, organisées par l’Institut national américain des normes et de la technologie (NIST). Ces normes du NIST deviendront la référence en matière de cybersécurité dans le monde entier. L’UE voit sa participation au processus du NIST comme une opportunité d’influencer l’établissement des normes internationales. Cependant, les chercheurs européens dont les algorithmes sont sélectionnés et normalisés par le NIST doivent renoncer à tous leurs droits de propriété intellectuelle.

Bien que les chercheurs soient généralement satisfaits des décisions du NIST, il y a des préoccupations concernant le manque de transparence totale en raison de l’influence de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA). De plus, l’Institut européen de normalisation des télécommunications (ETSI), où les efforts de normalisation européens ont eu lieu, entretient des relations conflictuelles avec la Commission.

L’UE est également impliquée dans des solutions cryptographiques telles que la distribution de clés quantiques (QKD), mais les experts notent ses limites, y compris sa vulnérabilité aux attaques de l’homme du milieu et son incapacité à fonctionner sur des réseaux avec des millions d’utilisateurs. L’UE doit développer une stratégie globale pour la migration post-quantique et augmenter le financement de la recherche, de la collaboration et de l’éducation pour conserver son vivier de talents quantiques et assurer son leadership technologique à l’ère quantique.

The source of the article is from the blog rugbynews.at

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