Fondateur d’un fonds spéculatif recommande l’utilisation d’outils de détection de plagiat à base d’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur

Le milliardaire et fondateur d’un fonds spéculatif éminent, Bill Ackman, a proposé la mise en œuvre généralisée d’outils de détection de plagiat basés sur l’intelligence artificielle (IA) au sein des institutions universitaires d’élite. Ackman soutient que la récente démission de la présidente de l’Université de Harvard, Claudine Gay, en partie en raison de preuves de plagiat, rend nécessaire une approche globale pour valider les accusations de plagiat. Dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X (anciennement Twitter), Ackman a déclaré : « Chaque université dans le monde devra faire de même pour elle-même. »

Pour lancer cette initiative, Ackman prévoit de procéder à des vérifications à grande échelle du travail de Sally Kornbluth, la présidente du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui a également été critiquée pour sa gestion des problèmes liés à l’antisémitisme. Cependant, Ackman estime que ces vérifications ne devraient pas se limiter au MIT ou à Harvard et propose de les étendre à toutes les institutions d’enseignement supérieur d’élite du pays. Ackman suggère que l’approche la plus efficace consisterait à investir dans une start-up spécialisée dans la détection de plagiat basée sur l’IA.

Dans son message, Ackman souligne les conséquences potentielles, affirmant que si les membres du corps professoral sont tenus à des normes strictes en matière de plagiat, les universités pourraient être amenées à licencier un nombre important de leur personnel. Cependant, il se demande également si cela pourrait finalement être positif.

La promotion d’Ackman pour la détection de plagiat basée sur l’IA n’est pas sans contexte personnel. Sa femme, Neri Oxman, fait récemment face à des accusations de plagiat, que Ackman affirme être une vengeance pour ses appels à la démission des présidents d’université en raison de leur gestion de l’antisémitisme sur les campus universitaires.

En qualifiant la détection de plagiat basée sur l’IA de « bombe tactique du système d’enseignement supérieur américain », Ackman souligne le potentiel de dommages importants si de tels outils tombaient entre de mauvaises mains. Il soutient qu’il est essentiel d’établir une norme en pourcentage pour distinguer les différents degrés de plagiat afin de garantir l’équité dans le processus d’évaluation.

La mise en œuvre de la détection de plagiat basée sur l’IA dans les institutions d’enseignement supérieur pourrait révolutionner la manière dont l’intégrité académique est préservée. Cependant, les discussions sur ses implications éthiques, ses éventuels biais et sa précision joueront sans aucun doute un rôle clé dans sa future mise en œuvre.

The source of the article is from the blog elblog.pl

Privacy policy
Contact