La Révolution des Régulations de l’IA en Inde

Dans un récent développement, le Ministère de l’Électronique et des Technologies de l’Information (MeitY) en Inde a apporté des révisions significatives à son avis sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) par les entreprises de médias sociaux. Le nouvel avis, émis le vendredi, remplace la note précédente publiée le 1er mars, qui détaillait la diligence à suivre par les intermédiaires et les plateformes en vertu de la Loi sur les technologies de l’information de 2000 et des Règles de 2021 sur les intermédiaires et le code d’éthique des médias numériques.

L’un des principaux changements dans l’avis révisé est l’élimination de la disposition qui exigeait des intermédiaires et des plateformes l’obtention d’une autorisation gouvernementale avant le déploiement de modèles et d’outils d’IA « sous- testés « ou » peu fiables « . Au lieu de cela, le nouvel avis insiste sur le fait que les modèles d’IA peu testés et peu fiables devraient être disponibles en Inde uniquement s’ils sont clairement étiquetés pour informer les utilisateurs sur la possibilité de faillibilité ou d’incertitude de la sortie générée.

De plus, l’avis révisé met l’accent sur le fait que les modèles et algorithmes d’IA utilisés par les intermédiaires ne doivent pas permettre de biais ou de discrimination et ne doivent pas menacer l’intégrité du processus électoral. Il conseille également aux intermédiaires d’utiliser des fenêtres contextuelles de consentement ou des mécanismes similaires pour informer explicitement les utilisateurs de l’incertitude des sorties générées par l’IA.

En outre, le Ministère maintient son accent sur l’identification et l’atténuation des deepfakes et de la désinformation. Il conseille aux intermédiaires d’étiqueter ou d’incorporer du contenu avec des métadonnées ou des identifiants uniques pour le rendre facilement identifiable. L’avis couvre diverses formes de contenu, y compris audio, visuel, texte et audiovisuel. L’intention est d’identifier le contenu qui pourrait éventuellement être utilisé comme désinformation ou deepfake, bien que le terme « deepfake » lui-même reste non défini.

L’avis révisé exige également que les intermédiaires configurant les métadonnées de manière à permettre l’identification des utilisateurs ou des ressources informatiques responsables de toute modification apportée au contenu. Notablement, l’avis ne comprend plus de langage lié au « premier créateur ».

Il est important de noter que l’avis révisé s’applique à huit intermédiaires de médias sociaux significatifs en Inde, à savoir Facebook, Instagram, WhatsApp, Google/YouTube (pour Gemini), Twitter, Snap, Microsoft/LinkedIn (pour OpenAI) et ShareChat. Cependant, il ne s’applique pas à Adobe, Sarvam AI et à Krutrim AI d’Ola.

L’avis précédent du 1er mars avait été critiqué par de nombreux fondateurs de start-up, qui le jugeaient préjudiciable. L’avis mis à jour vise à trouver un équilibre en mettant en place des garde-fous autour des grands modèles linguistiques et des modèles d’IA utilisés par les grandes plateformes de médias sociaux, tout en reconnaissant que les modèles eux-mêmes ne sont pas des intermédiaires ou des intermédiaires de médias sociaux significatifs selon les critères définis.

Alors que la technologie de l’IA continue d’évoluer et de devenir une partie intégrante de notre vie quotidienne, il est crucial pour les gouvernements d’établir des réglementations efficaces qui abordent à la fois les avantages potentiels et les risques associés à l’IA. L’avis révisé du MeitY reflète l’évolution des régulations de l’IA en Inde, en mettant l’accent sur la transparence et la responsabilité dans l’utilisation de l’IA par les entreprises de médias sociaux.

FAQ

1. Quel est l’objectif de l’avis révisé sur l’IA en Inde ?
L’avis révisé vise à fournir des lignes directrices et des réglementations pour l’utilisation de l’intelligence artificielle par les entreprises de médias sociaux en Inde, garantissant la transparence, la responsabilité et la conscience des utilisateurs concernant la fiabilité des sorties générées par l’IA.

2. Quels sont les principaux changements dans l’avis révisé ?
Les principaux changements incluent la suppression de l’obligation d’obtenir une autorisation gouvernementale avant le déploiement de modèles d’IA sous-testés ou peu fiables, l’accent mis sur l’étiquetage des sorties générées par l’IA pour informer les utilisateurs de leur éventuelle faillibilité, et l’accent mis sur la prévention des biais, de la discrimination et des menaces pour le processus électoral.

3. À quelles entreprises de médias sociaux l’avis s’applique-t-il ?
L’avis s’applique à des intermédiaires de médias sociaux significatifs en Inde, notamment Facebook, Instagram, WhatsApp, Google/YouTube (pour Gemini), Twitter, Snap, Microsoft/LinkedIn (pour OpenAI) et ShareChat.

4. Comment l’avis aborde-t-il la question des deepfakes et de la désinformation ?
L’avis exige que les intermédiaires étiquettent ou incorporent du contenu avec des métadonnées ou des identifiants uniques pour faciliter l’identification des deepfakes et de la désinformation, garantissant ainsi leur reconnaissance et leur atténuation faciles.

5. Pourquoi l’avis précédent a-t-il été critiqué ?
L’avis précédent a été critiqué par des fondateurs de start-up qui le considéraient préjudiciable au développement et à la croissance des technologies liées à l’IA en Inde.

Sources : Hindustan Times

The source of the article is from the blog aovotice.cz

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